Conférences 2021

Conférence de Guillaume Lacquement

Le 16 Mars à 18h30, en visioconférence : « Le paysage comme patrimoine, regards et actions sur le paysage »

Professeur de Géographie Université de Perpignan Via Domitia

Le paysage, c’est ce que l’on voit. Il existe donc à travers le regard, un regard qui se fonde sur des représentations culturelles et des valeurs esthétiques. Le paysage devient patrimoine lorsque le regard s’habille de valeurs symboliques et se tourne vers le passé pour raconter une histoire qui fait sens dans le présent. Ce récit se traduit par des actions d’aménagement, un projet de paysage, projet politique par nature. A partir des outils de la géographie sociale et culturelle, la conférence propose d’échanger sur la diversité des regards et des actions qui fabriquent le paysage en patrimoine.

Conférence de Jean-Claude Liehn

Le 11 mai à 18h30, en visioconférence : « Les photographes face aux objets« 

La photographie d’objets a toujours occupé une place marginale parmi les pratiques photographiques, loin derrière celle des humains et des paysages naturels ou construits.Mais elle est présente à toutes les époques.

En esquisser une typologie et suivre son histoire, c’est parcourir celle du médium, des styles et écoles qui la jalonnent. Une histoire à mettre en parallèle, évidemment, avec celle des natures mortes en peinture. C’est ce fil que nous suivrons dans cette conférence qui se veut pédagogique et sera très illustrée.

 

Conférence de Thérèse Castieau

La fabrique de l’image. Goya (1746 – 1828) le 22 Juin 2021


Si certaines clefs de compréhension de l’œuvre de Goya ont disparu, notre regard s’est aiguisé par le biais de nouvelles approches dont est porteur l’art moderne et contemporain. Manet, Picasso, les surréalistes, Bacon, Saura, les frères Chapman nous rapprochent de son œuvre et nous en détournent à la fois en projetant leurs personnalités sur celle, non moins forte, de Goya. Vision éclairante ou éclairage
aveuglant ?

Nous allons tenter de chausser les lunettes du peintre pour nous pencher sur quelques-unes de ses œuvres, pour une étude rapprochée où le détail devient indice et s’immisce dans le tableau pour en pervertir le sens ou, au contraire, le mieux révéler et l’enrichir avec différents niveaux de lecture comme superpositions de glacis sur la toile. L’œuvre de Goya se prête à des interprétations infinies. Notre attention se portera, en particulier, sur les gravures des Désastres de la Guerre, où Goya place toute la puissance de son invention dans l’intention d’en témoigner.