Richard Petit
Border Line
« J’ai tenté d’évoquer visuellement la frontière, le proche et le lointain autant que l’étonnante proximité du banal et du sublime.
Je photographie le paysage à la chambre, dans une pratique qui emprunte autant à l’école de Düsseldorf qu’à la peinture romantique.
Mais si pour nous citoyens européens, les frontières ont disparu – et c’est heureux – elles restent pour d’autres de mortels obstacles. J’ai tenté de convoquer les fantômes des naufra-gés, de ces malheureux qui ont perdu la vie en tentant de rejoindre notre civilisation. Que cette dérisoire tentative d’évoquer leur courage ou leur inconscience soit ma façon de leur rendre hommage. «